A l’origine de notre démarche, nous avons cherché à répondre à plusieurs objectifs avec la méthanisation.
Les manipulations et stockage du lisier génèrent des odeurs. De même pour le fumier, même si l’odeur est moins importante.
Afin de réduire l’impact olfactif, il est nécessaire de valoriser de façon continue les effluents (incorporation chaque jour avant fermentation). La méthanisation permet justement de convertir en flux continu la partie odorante de la matière organique des effluents.
Les épandages d’effluents (lisier et fumier) que nous pratiquons d’ordinaire sont de bonne qualité mais odorants. De plus ils permettent de réduire l’utilisation d’engrais chimiques coûteux sans toutefois les éliminer.
La matière résiduelle issue de la méthanisation (matière non transformée en gaz) est riche en éléments fertilisants.
Nos terres agricoles pourront être amendées par cet engrais naturel d’excellente qualité et réduire davantage l’utilisation actuelle d’engrais chimiques de synthèse importés.
En tant qu’agriculteurs nous souhaitons contribuer à la transition écologique vers une agriculture plus verte. Le processus de méthanisation détruit les graines et semence d’adventices (mauvaises herbes) présentes dans les effluents d’élevage. Cela nous permet de diminuer l’utilisation de produits herbicides.
Produire localement du biogaz, c’est diminuer le recours à un gaz fossile en provenance de l’étranger (Russie, Norvège, Algérie, Qatar, etc.). C’est aussi participer au développement d’une énergie plus propre que les carburants pétroliers qui sont amenés à disparaître à long terme, et permettre à ceux qui le souhaitent, de rouler avec des véhicules plus propres (voitures, camions routiers ou tracteurs agricoles au gaz vert).
Les prix de vente de nos produits sont variables, la méthanisation apporte des revenus complémentaires fixes et réguliers utiles à la pérennité de nos exploitations agricoles.
Près de 31 000 tonnes (80 tonnes par jour) de matières organiques locales peuvent être valorisées chaque année
19 000 tonnes d effluents d elevage
5 300 tonnes de cultures intermediaires
3 700 tonnes de cultures principales
3 000 tonnes de residus de cultures
Les effluents de nos élevages (bovins-lait, bovins allaitants et chevaux) aujourd’hui valorisés à l’état brut, seront valorisés de manière plus efficace et quasiment sans odeurs.
Les cultures intermédiaires (maïs, seigle, sorgho et mélange tournesol-sorgho, avoine).
L’idée est d’implanter un couvert végétal entre deux cultures alimentaires afin de limiter l’érosion des sols et la dispersion des éléments nutritifs. Ces couverts végétaux ou cultures intermédiaires seront valorisés par Agri Bio NRJ pour produire du biogaz tout en conservant leurs fonctions agronomiques.
(voir FAQ sur les cultures intermédiaires)
Les cultures, (seigle, maïs en cultures principales).
Ces apports en cultures principales nous permettent de stabiliser le fonctionnement de la méthanisation tout au long de l’année pour suivre la saisonnalité des effluents.
Nous avons également fait le choix de recourir aux résidus de culture ou culture d’ensilage de cannes de maïs (en culture principale).
Nous récoltons les graines pour nourrir nos animaux et la tige et la feuille sont ensuite récoltées pour être mises en ensilage.
Notre filière de méthanisation produira 180 m3/heure de biométhane, un gaz 100% renouvelable équivalent au gaz naturel.
Il sera injecté dans la canalisation de distribution de gaz GRT Gaz qui alimente la commune de Carling, Saint-Avold, Freyming-Merlebach et Forbach et contribuera à l’indépendance énergétique du territoire.
La production continue de gaz correspond à l’équivalent de la consommation moyenne de gaz de 2 900 habitants.
La matière résiduelle issue de la méthanisation est riche en éléments fertilisants. 25 000 tonnes seront produites par an.
Nos terres agricoles pourront être amendées par cet engrais naturel d’excellente qualité. Son utilisation en tant que matière minérale fertilisante permettra de réduire l’utilisation actuelle en engrais chimique de synthèse importés.
Etant les premiers concernés par la qualité des sols, nous nous assurons de respecter un plan d’épandage en adéquation avec les caractéristiques et besoins agronomiques de nos terres.
Diversifier nos activités agricoles par le biais de la méthanisation rend possible la pérennisation de l’agriculture locale dans le respect du cadre de vie des habitants.
Quant à l’activité dédiée à la méthanisation, elle permettra la création de deux emplois directs.
Nous avons conscience des exigences et des attentes des habitants quant au respect du cadre de vie. C’est pourquoi nous sommes particulièrement attentifs à ce que le site d’implantation de notre activité s’intègre au mieux dans son environnement, dans le respect des riverains.
– A proximité de notre exploitation agricole et des fermes engagées
– Bonne desserte et accès routier pour la logistique
– Raccordement possible au réseau de gaz
– Foncier disponible
Celle-ci est à proximité de la route départementale D29 où passe la canalisation GRT Gaz et à proximité de notre ferme Imhoff-Houpert.
Lors de la phase de développement de notre projet, nous avons pris en compte différents enjeux afin que notre nouvelle activité s’insère au mieux dans son environnement.
Le GAEC Imhoff-Houpert de Petit-Tenquin n’effectuera plus de manipulations de lisier qui représentent aujourd’hui 350 à 400 tonneaux par an. Le lisier circulera directement vers l’unité de méthanisation via une conduite souterraine.
En nous installant au carrefour de plusieurs communes, nous avons conscience de l’importance de l’aspect visuel du futur site. Celui-ci devra s’insérer et respecter l’environnement existant.
Nous sommes ouverts à étudier toute proposition visant l’intégration paysagère du futur site. N’hésitez pas si vous avez des suggestions ou remarques sur l’aménagement paysager en nous contactant ici.
L’accès à l’unité de méthanisation se fera directement par la D29 sans passer par les routes communales – hormis les sorties de champs – afin d’éviter tout trafic au cœur des villages et des habitations.
Le fonctionnement de l’unité nécessite à terme environ 80 tonnes de matière par jour. 15 tonnes par jour seront directement acheminées par le « lisioduc » (canalisation de lisier) provenant de notre exploitation, puis environ 50 tonnes de fumier correspondant à 2 camions semi-remorque ou 3 à 4 bennes agricoles suivant leur taille.
Ensuite, les 20 tonnes restantes seront stockées en ensilage sur le site. Celui-ci sera récolté à divers moments de l’année, une période d’environs 10 jours en mai/juin et une autre de 10 jours en septembre/ octobre suivant les conditions météo.
Si vous avez des remarques ou interrogations sur notre démarche, n’hésitez pas à nous contacter en cliquant ici.
En tant qu’unité de valorisation de la matière organique, notre installation est soumise à la réglementation ICPE (Installation Classée pour la Protection de l’Environnement), et fait l’objet d’un dossier de demande d’enregistrement auprès des services de l’Etat.
Ce dossier est notamment constitué d’une étude d’impact, imposant des contraintes strictes vis-à-vis des odeurs, du bruit, des matières entrantes et de leur stockage, de l’épandage agricole de l’amendement.